14/12/2015 - 20 ans de patience récompensés !

 

Ça parait complètement fou, mais pourtant bien réel : il m'a fallu attendre 20 ans pour enfin pouvoir observer cet oiseau in situ, le Torcol fourmilier (Jynx torquilla).

C'est pourtant assez compréhensible lorsqu'on sait que :

  • Le torcol possède un plumage des plus cryptiques, qui le rend assez difficile à voir (sans compter sa taille, env. 16-18 cm) ;
  • Son statut en Paca se résume à l'hivernage, période pendant laquelle il reste plutôt silencieux. On estime à une centaine le nombre d'individus y séjournant.

C'est donc un concours de circonstances assez incroyable que d'avoir pu le rencontrer, surtout dans ce lieu improbable que sont les Salins du Lion. L'oiseau sera finalement resté sur le site une bonne quinzaine de jours minimum, pendant laquelle son observation et l'approche resteront incertaines, mais toujours réjouissantes.

 

Une autre découverte moins réjouissante sera celle de sa patte droite, atrophiée par je ne sais trop quelle maladie : gale articulaire ? On peut le deviner ici à la façon dont il la pose sur la branche, où il appuie le tibia au lieu de la serrer de ses griffes.

 

Torcol fourmilier (Jynx torquilla), dans un tamaris
Torcol fourmilier (Jynx torquilla), dans un tamaris