09/03/2016 Instants choisis

 

Monsieur Martin récidive une nouvelle fois, encore. Ce qui me semble extraordinaire, c'est son choix : il se laisse approcher dans une zone particulière, dans son activité principale, la pêche. Ici, juste après avoir déglutit un petit poisson qu'il venait d'attraper.

Le côté extraordinaire, c'est que sur d'autres perchoirs, son attitude est bien différente. Il s'enfuira à une quinzaine de mètres, alors que lorsqu'il accepte la présence, il se trouve à 5 ou 6 mètres !

Quoiqu'il en soit, c'est toujours un instant choisi, et une émotion bien marquée.

 

Fin de déglutition
Fin de déglutition

 

05/02/2016 Rien n'est unique

 

Et c'est tant mieux. En tout cas, ça me ravit de revoir Monsieur Martin une nouvelle fois d'aussi près ! Le support est un peu moins photogénique que la fois d'avant, mais je n'ai pas encore trouvé la télécommande ni la façon de l'apprivoiser pour poser...

Et c'est tant mieux !

Cela étant dit, je suis toujours aussi surpris de cette proximité à découvert: c'est peut-être le résultat d'un dressage par un autre "dompteur" ?

 

A la pêche, phase d'observation
A la pêche, phase d'observation

 

09/12/2015 Même pas peur

 

Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) est un oiseau bien apprécié des photographes animaliers: il est très rapide, son plumage coloré, et fréquente aussi bien le milieu aquatique qu'aérien. Autant de contextes variés, combinés à ses nombreuses attitudes lui confèrent cet intérêt particulier.

Un autre aspect intéressant existe dans son comportement, assez farouche en général. Je vais évoquer ici un contre-exemple étonnant.

 

En règle générale, les lieux où l'on peut rencontrer cet oiseau ne sont pas courants dans la région: la raréfaction des milieux aquatiques, ainsi que la qualité de l'eau lui sont nécessaires pour exister. Sans parler des berges où il doit pouvoir creuser son terrier, où il élèvera sa progéniture. Une chance existe aux Salins du Lion: le martin aime y passer l'hiver. Ils sont plusieurs individus chaque année, à s'y retrouver. C'est d'ailleurs assez surprenant, compte tenu de la qualité supposée de l'eau...

 

Ce mercredi, le temps est beau sans vent, et le site est assez peu fréquenté malgré cet été indien... Je remarque ce mâle posté à l'affût sur un tamaris, qui y revient régulièrement. Habituellement, la distance de fuite chez cette espèce est assez grande: une vingtaine de mètres. C'est pourquoi beaucoup d'images sont faites en étant camouflé sous affût, ou à distance. Ce jour là, l'oiseau s'est laissé approcher à découvert, jusqu'à 4-5 mètres ! Le plus étonnant, c'est qu'il reviendra à plusieurs reprises devant l'objectif... Ce contexte ne s'est jamais reproduit depuis, et je reste encore ébahi de cette rencontre unique.