11/12/2016 Purée de pois

 

C'est un phénomène qui n'arrive pas très souvent ici, alors il fallait bien essayer d'immortaliser cette ambiance si particulière.

Ce qui est notable, c'est que les Garde-bœufs qui généralement à cette heure là sont repartis vers leurs lieux de gagnage quotidiens, sont restés en partie jusqu'à ce que la brume commence à se lever. Pourquoi les uns et pas les autres ?

Il y a toujours du mystère qui subsiste là où le brouillard existe !

 

J'aurais bien aimé pouvoir présenter une prise de vue plus au niveau de l'eau, pour diminuer le reflet,mais c'était un coup à revenir avec une bonne pneumonie et une infection cutanée! Alors à choisir...

 

Dortoir dans la brume (sans gorille)
Dortoir dans la brume (sans gorille)

 

31/12/2015 Série noire

 

Oui, la situation est digne d'un polar... Mais à tout malheur au moins une chose est bonne. Aujourd'hui, on la découvre sur un cadavre de Héron garde-bœufs, dont la cause du décès restera un mystère.

La situation permet au mois d'en voir un de près, enfin... ce qu'il en reste. Et de pouvoir visualiser le fameux peigne que porte les hérons à chacune de leur patte. Elles possèdent, sur la face interne de la plus grande griffe (soit celle du milieu), un peigne qui leur permet d'organiser leur plumage.

Cela dit, quand on est raide, on n'a plus trop besoin de se coiffer...

 

Les hérons ne sont pas la seule famille d'oiseaux qui bénéficie de cette adaptation: les engoulevents (Caprimulgidae), par exemple, possèdent aussi la griffe du milieu pectinée.

 

Le peigne chez les hérons
Le peigne chez les hérons

 

25 & 30 septembre 2011

 

C'est pas le tout d'aller courir pour se nourrir, il faut savoir aussi se reposer.

 

Les Hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis) sont bien connus du sud de la France pour aller grappiller les insectes déplacés par, au choix : le cheval au pré, le tracteur au champ, la vache camarguaise qui broute.

Bien repus le soir, ils viennent se regrouper, un peu comme en période de reproduction, dans un lieu collectif : le dortoir.

Ici sont aussi acceptés d'autres espèces, comme les Hérons cendrés, la Grande aigrette, ou encore l'Aigrette garzette. Tous de la même famille : les hérons !

 

Le dortoir en question est bien connu des hérons eux-mêmes, bien sûr, mais aussi des ornithologues, et autres amoureux de la nature. Les Salins du Lion (Vitrolles) abritent cette population depuis maintenant bien longtemps, et c'est toujours un spectacle grandiose d'observer l'arrivée au dortoir de tous ces oiseaux sur ambiance de coucher de soleil.

 

C'est environ 150 à 250 individus qui viennent tous les soirs se reposer, sur les mêmes arbres, qu'ils ne quitteront qu'à l'aube, le lendemain.

Qui sait depuis quand...

 

 

Une image sur les dernières lueurs du jour. A ce moment, tous les hérons ne sont pas encore arrivés. Il faut compter 1/2h avant et après le coucher du soleil pour observer en totalité la façon dont les Garde-bœufs viennent s'installer.

 

Un grand merci à Y. pour l'aide au post-traitement !

 

 

Après cette vue du dortoir un peu plus gonflée de l'arrivée des hérons, je vous propose pour finir cette journée, de découvrir ce qu'il arrive parfois après la prise de vue :

Je m’intéressais ce soir-là au coucher de soleil, qui sombrait dans une mer de brume submergeant une grande partie du littoral.

C'est seulement une fois rentré et regardant les photos sur l'écran de l'ordinateur, que je découvrais les taches, signes d'une grosse activité solaire.