29/08/2013 Nouveau rendez-vous

Ca y est, ils sont là de nouveau!

Depuis une quinzaine de jours, ils sont fidèles au rendez-vous. Mêmes oiseaux, même lieu, même date. Un réglage incroyable, dont on pourrait prendre des leçons quant à l'exactitude.

Pour bien se diriger, il faut se repérer dans l'espace et dans le temps. La vue est un paramètre essentiel pour l'oiseau, un sens sans lequel rien ne serait possible.

Pour revenir sur les dates extrêmes de présence en 2012... Les derniers guignards ont été observés le 30/10/2012 ! La durée de leur passage aura été de 42 jours.

13/10/2012 Dernier salut ?

On est dans les dates extrêmes de la présence post-nuptiale de l'espèce dans le département...

Je pense qu'on peut dire au revoir aux guignards pour cette année, et leur souhaiter un bon hivernage. Pour le coup, je vous les propose dans une attitude et un format un peu particulier...

28/09/2012 Combattre

Contre la déception de l'échec. Aujourd'hui, c'est une victoire, avec une approche digne de la confiance dont cet oiseau sait faire preuve. Par contre, le plaisir de se sentir au milieu de ce groupe de quelques oiseaux permet de les observer de près, et de constater avec tristesse que l'un d'entre eux a été victime de projectiles. Il ne s'alimente plus, car il conserve ses forces pour rester au contact du groupe, mais s'affaiblit. Sa route va s'arrêter en Crau, victime d'un tir imbécile...

Les migrants sont toujours les bienvenus par chez "nous"...

18/09/2012 Résister

La tentation est grande de suivre cet oiseau dans son stationnement. Je ne peux pas résister, et du coup, c'est quasiment 48 heures de cache-cache qui s'annoncent.

Le résultat est frustrant : les oiseaux sont cantonnés sur plus ou moins la même zone, mais restent farouches.

Ce sera ce côté attentif à la moindre alerte que je retiendrai comme illustration.

15/09/2012 Quelque part en Crau...

Le Pluvier guignard (Charadrius morinellus) est un grand voyageur.

On le rencontre lors de son passage migratoire dans les zones dégagées, à tendance plutôt désertique. La végétation luxuriante et humide, ce n'est pas son truc.

Alors, quoi de plus motivant pour aller faire sa rencontre en plaine de Crau ?

C'est un endroit bien connu des naturalistes, qui viennent comme moi profiter de leur présence.

Ce n'est pas facile de les trouver, car ils ne sont pas présents en nombre importants, et se camouflent assez bien dans la végétation, même si celle-ci n'est pas très haute. L'autre facteur est l'étendue de la zone... de plusieurs kilomètres carrés.

Lorsqu'on a la chance de les repérer, on peut assister à toutes sortes de scènes : nourrissage (comme ici en photo), toilettage, et repos. Ce n'est pas tout de parcourir 10.000 kms, mais ça creuse !