30/04/2012 Ouf... ca y'est, on arrive !

 

C'est le début de soirée, et après ne nombreuses heures de trajet (un peu plus de 8 heures de voiture...), nous arrivons enfin à Montfragüe (prononcez "Mont'fragoué", en n'oubliant pas trop le "t", parce que c'est quand même mieux de "¿Por que no hablar español un poquito, no?").


"¡Vale!" C'est étrangement ici un peu comme les fins de journée qu'on a déjà vécu précédemment : le ciel se couvre, et on a juste le temps de monter la tente à sec et de recevoir le premier orage. Rien de grave, puisque tout l'horizon se dégage par la suite. Pour ce qui est de la photo, c'est tout de même assez fou de pouvoir approcher les Pies bleue à quelques mètres dans le camping...

C'est d'ailleurs ce qui est le plus marquant dans le coin, et c'est une constante que nous ne connaissons que trop peu chez nous en France : l'accessibilité aux lieux naturels, et la proximité avec la nature. Il règne d'ailleurs ici un bien-être (tout est relatif, je sais...) très spécial, très reposant (sauf peut-être la fréquentation ?).

 

Bruant proyer, Miliaria calandra
Y'en a qu'on entend et qu'on voit partout...

 

01/05/2012 Pleins les yeux...

 

C'est toujours plaisant de découvrir des choses nouvelles. Tout dépend de l'état d'esprit. Le nôtre est plutôt bien disposé, sachant qu'on sort d'une expérience charcuterie/vin rouge des plus intéressantes...

Mais pour l'ornitho-photo, alors là, c'est deux jours de festival ! Y'en a de partout : il suffit d'ouvrir les yeux...

 

Aigle ibérique, Aquila adalberti
Y'en a qu'on entend quasiment jamais et qu'on voit rarement
Vautour percnoptère, Neophron percnopterus
Y'en a qu'on entend pas et qu'on ne voit que de temps en temps

 

Pour parler un petit peu de ce qu'il est possible d'observer à Montfragüe : plein de choses... Mais il y a des espèces "phares" (enfin que certains considèrent ainsi...) comme l'Aigle ibérique. Globalement, la part belle est données aux rapaces, comme les vautours (fauve, noir, percnoptère) mais aussi des représentants d'autres familles comme la Cigogne noire, par exemple. Personnellement, j'ai été très impressionné par le nombre d'Hirondelle rousseline (selon les milieux, bien sûr...), ce qui est loin d'être le cas en France, même dans le sud.

Autre chose assez marquante quant à la densité : sur un même lieu, il est possible d'observer en même temps au nid : Aigle ibérique, Vautour fauve, Vautour percnoptère, Grand-duc d'Europe, Cigogne noire, et j'en passe des moins "phares" !

Une dernière pensée pour la Pie-grièche à tête rousse, que l'on peut contacter aussi très régulièrement.

 

Pie-grièche à tête rousse, Lanius senator
Y'en a qu'on entend pas beaucoup et qu'on voit plus facilement
Guêpier d'Europe, Merops apiaster
Et pis y'en a qu'on entend souvent et qui posent parfois (dommage pour la perspective...)

Pour reposer nos yeux fatigués, on essayera d'aller voir demain les outardes...