Tout d'abord, un petit gros mea culpa pour vous avoir abandonné si longtemps: on ne peut pas dire que 2019 aura été facile... Du coup, comme je le disais par ailleurs, peu de production, et mise en ligne plus que cahotique...

 

24/03/2019 Acide aristolochique

 

Surtout ne pas croire que je vante ici les mérites de la consommation d'acide!

 

Les deux papillons que je vais essayer de présenter brièvement sont:

  • la Diane, Zerynthia polyxena
  • et la Proserpine, Zerynthia rumina.

Ils font tous les deux partie de la sous-famille des Parnassinae, et se nourrissent, à l'état larvaire, sur des aristoloches. Dans la région, c'est souvent sur l'aristoloche pistoloche. Cette dernière contient une substance dont la chenille ne semble pas incommodée: l'acide aristolochique.

 

Là où c'est troublant (et si j'ai bien tout compris), c'est que chez nous, les humains, cet acide est donné comme cancérigène, provoquant des troubles sérieux au niveau des reins.
Chez la chenille: rien. Enfin, rien que la littérature ne mentionne. Seuls effets visibles: des marques distinctives au niveau de plusieurs parties du corps et des ailes. Rouges.
Cette couleur indique à d'éventuels prédateurs qu'il ne fait pas bon en faire son repas.

Ce qui me trouble encore plus, c'est que si une chenille arrive à s’accommoder d'une substance nocive pour l'homme, pourquoi celui-ci n'en tire pas "bénéfice" en étudiant ce phénomène ?
Mais bon,... je ne suis pas non plus expert scientifique. Encore moins mécène.
Alors si le cœur et/ou le portefeuille vous en disent...

 

Fraichement émergé
Diane (La), Zerynthia polyxena

 

Alors maintenant, et compte tenu de la biologie de ces 2 espèces: RDV en avril 2020 !