06/05/2013 Le passage

 

Cette année encore, les migrateurs sont au rendez-vous: et c'est tant mieux, car ce serait un signe désastreux que ce ne soit plus le cas.

Pour quelques jours, ils nous font le plaisir de leur passage, où ils profitent de la Crau pour se reposer, et s'alimenter.

C'est donc une chance d'avoir pu croiser madame Kobez, qui a bien voulu se prêter au jeu de la rencontre.

 

Galetage de madame Kobez
Galetage de madame Kobez

 

02/09/2012 Des pensées, des voyages. Des présents et des absents.

 

On dira ce qu'on voudra, mais la plaine de Crau reste pour moi un lieu d'évasion. Une Afrique en Provence. Dans ce lieu loin de tout, l'esprit vagabonde...

Ce sera ici une pensée pour la grand-mère de S., et de Vulcain, fidèle compagnon de T.

Et des autres aussi...

Dans les yeux de la Chevêche on distingue une aube naissante. J'y vois un signe de renouveau...

Dans ceux du Gobemouche, j'y vois l'envie de futur...

 

Chevêche d'Athéna, Athene noctua
Chevêche d'Athéna, Athene noctua
Un juvénile en partance pour l'Afrique
Gobemouche noir, Ficedula hypoleuca

 

11/08/2012 Crau forever

 

On pourrait croire que l'été est écrasant en Crau...

C'est vrai !

Mais je ne résiste pas au plaisir d'y passer quelques heures. Les lumières du soir sont vraiment chaleureuses. Pour le coup, on se croirait presque en Afrique.

 

Lièvre certainement ibérique...
Lièvre certainement ibérique...

 

Je sais, il ne faudrait pas l'avouer, mais l'affût photo en voiture reste quand même le plus confortable que je connaisse (quand on a la clim, ce qui n'est pas mon cas).

Ce qui est le plus drôle, c'est lorsqu'il vous joue des tours...

Si vous regardez bien, c'est dans l’œil de la bête que tout se joue.

C'est un coup de chance extraordinaire que d'avoir eu cette proximité avec ce lièvre: il s'est tapi au passage de la voiture, et c'est son mouvement qui m'a alerté. Faute de quoi, je passai à côté sans même le voir...

Par contre, le revers de la médaille est dans ce reflet...

Pour vous dire, lorsque je l'ai vu, le lièvre était à 5m de la voiture!

Et puis chose promise...

Je vous laisse découvrir les lumières du soir.

 

Faucon crécerellette, Falco naumanni
Faucon crécerellette, Falco naumanni
Tenant dans sa gueule les restes d'un lapin de garenne
Renard roux, Vulpes vulpes

 

28/05/2012 Toute une journée en Crau

 

La découverte c'est aussi sympa à plusieurs : alors avec 5 collègues bien motivés, on a décidé de se lever très tôt pour bénéficier des premières lumières.

Pas de chance, c'est une grosse brume qui nous accompagne pendant trop longtemps... Impossible de distinguer clairement la faune. Du coup, pas d'approche possible, ni de photos dans la douceur de l'aube... Mais restent quelques souvenirs marquants de cette journée.

Personnellement, j'ai un peu de mal avec les oiseaux en vol, surtout sur fond de ciel. Mais compte tenu qu'on ne voit pas souvent celui-ci, je fais une petite exception...

 

Aigle botté, Hieraaetus pennatus
Aigle botté, Hieraaetus pennatus
Lièvre ibérique, Lepus granatensis
Lièvre ibérique, Lepus granatensis

25/05/2012 Ca continue

 

On prend les mêmes, et on recommence : les kobez sont toujours présents. Traduction : "le passage des faucons kobez s'effectue toujours". Cette fois-ci, j'ai essayé de prendre les devants en arrivant à l'aube, mais sans avoir trop de chance sur les approches. Par contre, la lumière est bien meilleure !

 

Faucon kobez, Falco vespertinus
Faucon kobez, Falco vespertinus

 

Et puis un autre coup de chance, une autre fenêtre sur un des acteurs de cette plaine de Crau. L'Outarde canepetière (Tetrax tetrax) est farouche, mais se fait repérer assez bien à son cri, très caractéristique. C'est le mâle qui s'égosille, afin de revendiquer son territoire, et conquérir la femelle.

 

Outarde canepetière, Tetrax tetrax

 

15/05/2012 C'est un bon moment ?

 

Je vous aurais bien parlé de cette remarquable plaine steppique, unique en France, mais on verra ça une autre fois...

 

La migration des oiseaux, c'est quelque chose d'assez particulier, et c'est toujours difficile de faire le distinguo sur un  même site des oiseaux sédentaires, des estivants, des hivernants. Mais tout ce chassé-croisé s'effectue dans un calendrier assez régulier.

Je dis assez, car cette année, tout se fait un peu "attendre" : les températures ne sont pas spécialement au RDV, du coup, les insectes émergent plus tardivement, et par conséquence, les prédateurs insectivores font de même, en suivant "la manne".

 

Aujourd'hui, j'ai eu beaucoup de chance, vous le verrez plus loin. Mais parlons un peu des sédentaires. Tout d'abord, un petit passereau qu'on entend beaucoup plus qu'on ne voit.

 

Alouette des champs, Alauda arvensis
Alouette des champs, Alauda arvensis

 

Et puis une petite surprise d'un lièvre allant se dissimuler lors des premières lueurs du matin dans les fruitières alentours.

 

Lièvre du matin...
Lièvre du matin...

 

Voilà pour une partie d'entre eux, car il y en a beaucoup d'autres, que j'espère pouvoir vous présenter un jour.

 

Mais revenons au "coup de chance", et à cette histoire de migration... En ce moment, un rapace de la famille des faucons transite dans le sud de la France pour rejoindre ses quartiers d'été en Asie centrale (pour simplifier), afin de s'y reproduire. Oh, ce n'est pas la porte d'à côté, et ce doit être une des raisons qui expliquent ses haltes migratoires, qui font la joie des ornithologues et des photographes (lorsque le faucon est bien disposé). Ici, c'est d'autant plus chanceux, car Monsieur et Madame ont bien voulu se prêter au jeu...

Erratum : il s'agit en fait de deux mâles immatures, probablement âgés d'un peu moins d'un an (merci à Jean-Marc et à sa vigilance toujours en éveil).

 

Monsieur Faucon kobez, Falco vespertinus (immature)
Monsieur Faucon kobez, Falco vespertinus (immature)
Monsieur Faucon kobez, Falco vespertinus, avant l'âge adulte...
Monsieur Faucon kobez, Falco vespertinus, avant l'âge adulte...